Journées Européennes du Patrimoine
Il s’agit comme chaque année de
la dernière manifestation
officielle de l’année. Cela a été un
beau weekend de fréquentation.
Cela a commencé par un aller de
Ploumanac’h à Perros-Guirec par
très beau temps
Comme nous avions un peu de temps, on est allé voir de près le André Malraux, navire de recherche océanographique,au mouillage à l’est de l’ile Tomé. Le but de cette mission archéologique était de percer le mystère de « l’épave aux boulets de pierre », gisant au large de Trelevern à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. On estime que cette épave daterais du XV ou XVIème siècle.
L’André Malraux était épaulé par un navire des Douanes avec ses plongeurs. Le zodiac permettait lui d’aller
interpeller quelques voiliers dont celui d’un adhérent qui
passait par là
Comme chaque année, grosse
affluence pour la visite du
canot malgré quelques averses
Une fois à bord les visiteurs ne
veulent plus partir, captivés par
les explications et les histoires
de l’équipage.
Les commentaires toujours
dithyrambiques concernent
autant la qualité d’entretien et
l’authenticité du canot que
l’implication des bénévoles
présents.
L’exposition photos et la boutique ont à
nouveau connu un beau succès, ce qui
contribue à financer l’association.
Le départ pour retourner à
Ploumanac’h s’est fait par beau
temps.
Mais une fois en mer, la
patronne s’aperçoit
rapidement d’un changement
de temps en cours.
Et elle ne se trompait pas, le ciel
s’est rapidement obscurci.
Ce qui donna de beaux éclairages
La prise de la ligne de mouillage s’est
faite sous la pluie.
Mise au poste d’hivernage et désarmement
Comme chaque année, l’Aimée Hilda doit être amarré sur son poste d’hivernage, au fond du port de Ploumanac’h. Pour ce faire il faut remettre en place les aussières sur les chaines en place.
Et relier tout le monde avec quelques
bouées de manière à avoir le poste de
mouillage bien visible à marée haute.
Un coefficient de 80 sera nécessaire
pour prendre le poste d’amarrage.
Les derniers détails à régler
Quelques jours plus tard avec un coefficient de 85, nombreux étaient les bénévoles à vouloir profiter de cette dernière petite sortie.
3 rotations de l’annexe pour amener tout le monde à bord
Et on quitte une dernière fois la ligne de mouillage pour la saison.
Moment toujours délicat car la ligne est assez souple et le flot a toujours tendance à pousser le canot sur celle-ci.
Tout est clair « en avant tribord » et une fois bien dégagé « en avant les deux ».
Ce sera juste un petit tour à l’extérieur, la hauteur d’eau étant optimale pour la prise du poste d’hivernage et une bonne houle d’ouest nous a un peu surpris.
Alors on revient vite s’amarrer au quai du moulin à marée, au fond du port.
Du monde sur le quai pour aider au
désarmement
Une vue originale du canot dans l’herbe
De la jeunesse parmi les bénévoles
Il y aura du rangement à prévoir cet hiver dans le local de l’association.
Une fois le canot vidé on quitte le quai en marche arrière
Pour rejoindre le poste d’hivernage de l’autre côté du port.
Une partie de l’équipage a bien rajeuni.
Arrivé à poste, le soin porté à la
préparation de celui-ci est payant, on a juste à crocher les aussières et les mettre à poste.
Et pour finir, à nouveau des petits
tours d’annexe pour débarquer.
Et voilà l’Aimée Hilda paré pour attendre le printemps prochain.
Une photo très artistique de l’un de nos adhérents.
Novembre – Remplacement des chaines du mouillage d’hiver.
Le mouillage, coté Tregastel est équipé par des chaines de récupération. Il y a 2 lignes en patte d’oie à l’avant, une pointe à l’arrière 2 traversiers arrière et un traversier tribord avant.
Ces chaines étaient particulièrement usées, certaines proches du point de ruptures.
Nous les avons remplacés par de la chaine de réemploi, vendue par une société spécialisée. Malgré leur appellation ces chaines de 16mm sont en état neuf.
115 mètres pour 650 kg.
Remplacement du traversier arrière Bâbord
Le démontage des vieilles chaines demande un peu d’effort.